>>> Zone commerciale ou poubelle à ciel ouvert ?

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    Avant notre intervention derrière Biocoop c'était des caravanes et des toilettes sauvages 

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    Un spectacle lamentable parce que des promoteurs ''gèlent'' leurs terrains  

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    Des chefs d'entreprises dont les biens sont spoliés parfois depuis des années

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    Le Bd Marcel Paul devenu poubelle à ciel ouvert et un maire qui prétend ne rien pouvoir faire

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    Biocoop vandalisé régulièrement a dû fermer

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    Biocoop est désormais aux mains des propriétaires des caravanes

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   > Les camps illicites de caravanes de tous genres sur notre commune, et particulièrement dans la zone industrielle et la zone commerciale près d'Atlantis, n'ont jamais été aussi nombreux et les herblinois ne cessent de se plaindre des nuisances insupportables que ces camps génèrent, quelles qu'elles soient, sonores, visuelles, olfactives, actes de vandalisme, etc....

Au fil du temps, ces camps n'ont cessé de se multiplier sans que la mairie n'intervienne vraiment, celle-ci, à l'image de Nantes métropole, ne semblant pas prendre l'ampleur du « ras le bol » des habitants et des entreprises, ni être en capacité de proposer des solutions à la hauteur de ce phénomène .

Mais pour certains chefs d'entreprise, la facture est parfois lourde, bâtiments totalement vandalisés et voués à la destruction, entreprises servant souvent de cimetière pour carcasses de voitures volées, des entreprises de nettoyage qui ne veulent même plus intervenir, des terrains particulièrement pollués, etc...

Pour certains, leurs locaux professionnels sont totalement dépréciés et ces propriétaires sont dans l'impossibilité de relouer leur bien, ils sont ainsi spoliés de leur bien qui, parfois, étaient la garantie d'une meilleure retraite, leurs terrains se devenant par la force des camps de Roms à l'image de celui « implanté » depuis longtemps presque en face du dépôt Ikéa.

   > Depuis ces dernières années, on assiste à un autre phénomène, des entreprises qui, elles, au contraire gèlent volontairement leurs terrains dans l'attente de meilleures affaires mais qui ne les sécurisent pas, laissant ainsi accès à qui le veut, ce qui fait que leurs abords finissent par ressembler à de véritables déchetteries, à l'image du boulevard Marcel Paul, ce type de comportement pouvant, hélas, aller jusqu'à mettre en difficulté les entreprises évoluant dans un tel décor.

   > Biocoop, qui nous a justement contactés cet été car ce commerce travaille depuis trop longtemps dans un environnement détestable, déplore que tôt ou tard cela finit par repousser la clientèle, cette entreprise a été vandalisée plusieurs fois, individus rentrant dans l'intention de voler et menaces, début d'incendie devant l'entrée, etc...

De plus, 30 caravanes s'étaient installées à l'arrière de leur parking et ce, depuis 7 ans, offrant au personnel comme seul spectacle, des toilettes à ciel ouvert.

   > Mais début septembre, des malfaiteurs ont pénétré dans les locaux voisins restés vides depuis longtemps et ont volé tout les câbles électriques, y compris ceux alimentant le magasin, le privant d'électricité, y compris pour leurs chambres froides, le gérant a alors été obligé de fermer plusieurs jours et d'embaucher lui-même un agent de sécurité.

Le gérant, qui avait déjà rencontré le maire a cette fois-ci contacté le directeur de cabinet qui l'a effectivement écouté mais lui a dit qu'il ne pourrait, hélas, rien faire pour lui.

   > Lors de la soirée du 27 septembre, nous avons alors profité de la présence du maire et de certains adjoints pour lui rappeler haut et fort qu'il avait des devoirs et parmi ceux-ci, celui d'aider le plus possible les entreprises afin de promouvoir le commerce dans notre commune, au passage nous en avons profité pour dénoncer la situation inacceptable dans laquelle se trouve l'entreprise Biocoop.

Mais nous lui avons surtout demandé de se souvenir qu'il avait aussi des droits et également à sa disposition des pouvoirs de police et ce, au titre de maire de notre commune et, devant les habitants réunis ce soir-là, on rappelé que l'article 22 13-15 du code des collectivités territoriales lui conférait tous les pouvoirs afin d'obliger un propriétaire à remettre en état son terrain si celui-ci est laissé à l'abandon, pose des sérieux problèmes d'environnement, d'insalubrité, de risque pour la santé publique, ou également de risques d'incendie, etc...

Le maire nous a alors fait des réponses d'un cynisme absolu « je ne vois pas ce qui pose problème » ou « si on met la pression sur ces propriétaires et qu'ils poursuivent ensuite la mairie et obtiennent satisfaction, ce sont les herblinois qui paieront » (?)

   > Pourtant, quelques jours après et à la surprise générale, la police est intervenue et a procédé à l'expulsion de toutes les caravanes situées derrière et devant le Biocoop, un terrassier a sécurisé le terrain 2 jours durant rendu impossible et en présence d'un agent de sécurité, ce qui prouve que nous avions raison, le maire a les moyens d'agir envers ces entreprises peu soucieuses du spectacle qu'ils offrent aux herblinois.

Espérons néanmoins qu'il n'est pas trop tard pour ce magasin et surtout, que dans la lancée ces « bonnes intentions » profitent au reste du boulevard Marcel-Paul car c'est d'autant plus facile que l'ensemble des bâtiments laissés à l'abandon dans ce secteur appartiennent au même propriétaire, celui possédant le terrain qui abritait les 30 caravanes et celui qui les accueille désormais, à savoir derrière le bowling, et c'est tout simplement le propriétaire d'Atlantis.

  > Depuis, Biocoop a été abandonné par la municipalité et contraint de fermer, les anciens locaux étant désormais occupés de faon illégale



 >>> Nos Actions

  1. Nous avions pourtant rencontré à plusieurs reprises le gérant de Biocoop et nous continuons à le soutenir

   2. Nous avions aussi invité la presse pendant 1h30 mais à ce jour, curieusement Ouest-France « traîne des pieds » pour parler de cette affaire (la rédaction et non le correspondant)